Plus de 50% du trafic web français pour 4 sociétés seulement
Evidemment, la récente crise sanitaire a eu un impact significatif sur les usages d’Internet en France, avec notamment une très forte augmentation du trafic, de 30 % pendant le confinement, selon les premières estimations. Outre de vraies tensions chez certains FAI, l’ARCEP précise que des tensions très locales sur l’accès à internet mobile ont aussi été constatées ponctuellement. De son côté, la forte augmentation des appels téléphoniques a entraîné des saturations ponctuelles et temporaires sur le réseau voix. « Mais les réseaux ont tenu ! » rassure l’ARCEP.
En ce qui concerne la décomposition du trafic, c’est le géant américain Netflix qui tire son épingle du jeu, et qui représente à lui tout seul un peu plus de 22% du trafic. Il est suivi par Google (15%), Akamaï (environ 9%) et Facebook (environ 8%). En d’autres termes, en 2019, ces quatre sociétés ont vampirisé pas moins de 55% du trafic français. Pas mal…
Pour ce qui est de la qualité de service Internet mobile, l’ARCEP évalue à 45 Mbit/s le débit moyen en téléchargement en France. L’année dernière, ce même débit moyen s’élevait à 30 Mbit/s. Pour l’ARCEP : « C’est en zone rurale que la progression du débit mobile est la plus visible : le débit moyen a doublé en un an. »
Toujours du côté du mobile, le dernier baromètre de l’ARCEP nous indique que 66% des Français n’ont jamais testé un autre navigateur que celui préinstallé sur leur smartphone. Néanmoins, parmi ceux qui ont testé un navigateur alternatif, 55% ont abandonné le browser d’origine pour le nouveau. Le rapport complet de l’ARCEP est à retrouver en source de cet article.
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